Le géant de l’industrie pharmaceutique Bristol-Myers Squibb interdit le test de la nage forcée
LE GÉANT DE L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE BRISTOL-MYERS SQUIBB INTERDIT LE TEST DE LA NAGE FORCÉE
Après une campagne de PETA, Bristol-Myers Squibb s’engage à ne plus effectuer d’expériences dans lesquelles des animaux tels que des souris sont quasiment noyés
New York – Après une campagne de PETA, l’entreprise pharmaceutique Bristol-Myers Squibb a confirmé qu’il a mis un terme au test de la nage forcée largement décrié. Au cours de cette dernière décennie, l’entreprise avait publié des rapports détaillant qu’au moins 1 500 animaux ont été soumis à cette expérience.
Cette décision fait suite à plus d’un an de pression du public, presque 800 000 e-mails de sympathisants de PETA et ses affiliés, des résolutions soumises par PETA États Unis et un actionnaire compatissant, des campagnes d’affichages, des vidéos et des manifestations publiques demandant l’arrêt de ces expériences, durant lesquelles des souris et autres petits animaux étaient placés dans des récipients d’eau sans issue et forcés à nager pour éviter la noyade. Ces tests étaient supposés nous éclairer sur la dépression chez les humains.
« Forcer des animaux paniqués à nager pour survivre est cruel et ne nous apprend rien sur la dépression chez les humains », déclare Mimi Bekhechi porte-parole de PETA. « Bristol-Myers Squibb rejoint ainsi neuf autres grandes sociétés pharmaceutiques qui ont mis un terme à ces atrocités suite à la demande de PETA, et nous demandons désormais à Eli Lilly d’en faire de même. »
Entre 2008 et 2017, les employés de Bristol-Myers Squibb ont publié au moins sept articles et soumis au moins deux demandes de brevet décrivant l’utilisation d’au moins 742 gerbilles, 698 souris et 192 rats dans des tests de nage forcée cruels et inutiles. Ce test a été fortement critiqué par des scientifiques qui expliquent que le fait de se laisser flotter n’est pas un signe de dépression ou de désespoir, comme l’avancent certains, mais est plutôt la preuve que les animaux apprennent à économiser leurs forces et à s’adapter à un nouvel environnement. Cette expérience est moins précise qu’un tirage à pile ou face lorsqu’il s’agit de déterminer l’efficacité d’antidépresseurs.
Bayer, AstraZeneca, Novo Nordisk A/S, Johnson & Johnson, AbbVie, Roche, Boehringer Ingelheim, Pfizer et Sage Therapeutics ont tous interdit la pratique du test de la nage forcée après avoir été contactés par PETA ou ses affiliées.
PETA, dont la devise dit notamment : « Les animaux ne nous appartiennent pas et nous n’avons pas à les utiliser pour nos expérimentations », s’oppose au spécisme, l’idéologie qui postule une prétendue supériorité de l’humain sur les autres animaux. Pour en savoir plus, rendez-vous sur PETAFrance.com.
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