Le Pape appelé à excommunier les catholiques carnivores

Le Pape appelé à excommunier les catholiques carnivores

Paris – Selon une récente étude, des millions de tonnes de CO₂ pourraient être économisées chaque année si le pape réintroduisait les vendredis sans viande. S’appuyant sur ce rapport, PETA demande à l’édile d’instaurer une journée sans consommation de produits carnés, et de faire appliquer cette maxime en menaçant d’excommunication les catholiques qui continueraient à consommer de la chair animale.

« Pour véritablement faire preuve de charité, son précepte principal, la communauté catholique doit prendre en compte l’impact qu’a la consommation de viande sur notre planète, les générations futures et les animaux qui souffrent pour sa production, et agir en conséquence » déclare Mimi Bekhechi, vice-présidente des entités PETA en Europe. « Si le plus d’un milliard de catholiques de par le monde réduisait voire cessait sa consommation de produits carnés, l’impact positif sur l’environnement et sur les millions d’êtres sensibles exploités pour l’alimentation serait immense ».

Comme le rappelle le rapport, élaboré par des experts de l’université de Cambridge, le souverain pontife s’est prononcé à plusieurs reprises en faveur de réponses concrètes au changement climatique. Lors de la COP26, le pape François a encouragé les dirigeants du monde entier à prendre des mesures « radicales » pour lutter contre la crise climatique. Et dans son encyclique « Laudato si’ », il incitait également chacun et chacune à protéger les autres créatures avec lesquelles nous partageons la Terre, soulignant que « toute cruauté sur une quelconque créature est contraire à la dignité humaine ». Il rappelait également l’importance de changer nos attitudes contemporaines envers le monde, qui sont encore globalement celles « du dominateur, du consommateur ou du pur exploiteur de ressources, incapable de fixer des limites à ses intérêts immédiats ».

Alors que la crise climatique s’empire, il n’a jamais été plus urgent d’adapter nos habitudes de consommation pour préserver l’environnement. Les différents rapports du GIEC sont formels : une réduction à grande échelle, voire un arrêt de la consommation de viande, est un des leviers les plus efficaces dans la lutte contre le dérèglement climatique. L’élevage est responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre et de 65 % de la déforestation en Amazonie.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour notre nourriture », s’oppose au spécisme, l’idéologie postulant une fausse supériorité de l’humain sur les autres animaux et propose des ressources aux personnes (catholiques ou non) souhaitant lutter contre le changement climatique via leur alimentation, dont un « Guide du végan en herbe » gratuit et un programme d’accompagnement pour le Mois mondial végan. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez ses actualités sur Facebook, Twitter ou Instagram.

Contact :

Anissa Putois ; [email protected]

 

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