Le prix des controversés bonnets de la garde anglaise en peau d’ours augmente de 30 % ; il est temps de passer à la fausse fourrure selon PETA
Le 13 septembre 2024
Le prix des controversés bonnets de la garde anglaise en peau d’ours augmente de 30 % ; il est temps de passer à la fausse fourrure selon PETA
Londres – Selon des documents récemment obtenus par PETA Royaume-Uni, le prix de chaque bonnet en peau d’ours achetée par le ministère de la Défense britannique (le MoD) pour la garde royale a augmenté de plus de 30 %, et chaque casquette coûte désormais au gouvernement anglais la somme exorbitante de 2 040 £. Le MoD a dépensé plus d’un million de livres sterling de l’argent des contribuables pour ces bonnets au cours des neuf dernières années et continue d’en acheter – 24 ont été achetées rien qu’en 2023 – bien qu’un sondage réalisé par Populus, l’institut de sondage du Times, a révélé que 75 % des Britanniques considèrent les casquettes comme une « mauvaise utilisation des fonds publics » et qu’un sondage YouGov a montré que 78 % des personnes ayant une opinion soutiennent le passage à la fausse fourrure. ECOPEL, faux fourreur de luxe français à succès, a proposé de fournir gratuitement au MoD un approvisionnement de 10 ans en fausse fourrure d’ours – qui est qualitativement supérieure à fourrure animale selon des tests en laboratoire.
Le Parti travailliste britannique s’est déjà engagé à mener « un examen immédiat des alternatives possibles à la fourrure d’ours » s’il arrivait au pouvoir, déclarant : « Il est extrêmement important que les traditions se développent et s’adaptent si elles veulent survivre. » PETA Royaume-Uni appelle désormais le parti à tenir sa promesse.
Une casquette en fausse fourrure d’ours d’ECOPEL, que l’entreprise a proposé de fournir gratuitement au ministère de la Défense pendant 10 ans. Photo : PETA Royaume-Uni
« Le gouvernement doit tenir compte des souhaits du public et cesser de soutenir l’industrie cruelle de la chasse à l’ours au Canada alors qu’il pourrait obtenir gratuitement de la belle fausse fourrure », déclare Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA pour le Royaume-Uni et pour l’Europe. « PETA demande au ministère de la Défense britannique d’arrêter de gaspiller l’argent des contribuables pour des casquettes fabriquées à partir d’animaux sauvages abattus dans la terreur et la souffrance, et de passer dès aujourd’hui à la fausse fourrure. »
Il faut la peau d’au moins un ours pour fabriquer une seule casquette. Le ministère de la Défense a acheté 526 chapeaux en peau d’ours entre 2017 et juillet 2024, ce qui équivaut au moins à autant d’ours abattus. Le ministère a déjà affirmé que la fourrure était le sous-produit d’un « abattage » supervisé par les autorités canadiennes, mais les gouvernements fédéral et provinciaux canadiens ont confirmé à PETA Royaume-Uni qu’il n’en était rien. Au lieu de cela, le gouvernement canadien délivre des « étiquettes » aux amateurs de chasse, qui sont ensuite libres de tuer un nombre déterminé d’ours et de vendre leurs peaux pour en tirer profit. Une récente vidéo diffusée par PETA a révélé que les chasseurs appâtent souvent les ours avec des seaux de nourriture avant de leur tirer dessus avec des arbalètes puissantes, une forme de chasse illégale au Royaume-Uni depuis 1981 en vertu des lois sur la protection de la faune. De nombreux ours sont abattus à plusieurs reprises, et certains ne s’échappent que pour mourir lentement de perte de sang, de gangrène, de faim ou de déshydratation.
PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements et que nous n’avons pas à leur faire subir la moindre forme de maltraitance » et qui s’oppose au spécisme, l’idéologie postulant une fausse supériorité de l’humain sur les autres animaux pour justifier leur exploitation, demande aux gens de rejoindre son appel pour la fin de l’utilisation de fourrure d’ours pour les bonnets de la garde royale anglaise. Pour plus d’informations rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur Facebook, X ou Instagram.
Contact :
Anissa Putois ; [email protected]
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