Nouvelle campagne choc : les restes d’un chien rôti pour Noël déambulent dans Paris
Le 11 décembre 2024
Nouvelle campagne choc : les restes d’un chien rôti pour Noël déambulent dans Paris
En amont des fêtes, PETA véhicule un visuel saisissant à travers la capitale pour mettre notre spécisme au défi
Paris – Comment réagiriez-vous si Médor ou Rex se retrouvaient farcis et rôtis pour Noël ? C’est ce que demande PETA par le biais d’une campagne choc, qui chemine cette semaine dans les axes parisiens principaux. Depuis mardi 10 et jusqu’au dimanche 15 décembre, une campagne ambulante peut être aperçue circulant sur les Champs-Elysées, le boulevard Haussmann, la rue de Rivoli et d’autres grands axes de la capitale. On y voit un collier de chien sur une assiette, parmi les restes d’un repas du Réveillon. Son slogan : « Vous ne mangeriez pas votre chien, alors pourquoi manger une dinde ? », vise à donner matière à réfléchir en amont des fêtes de fin d’année et rappeler qu’aucun animal ne mérite d’être tué pour finir sur nos tables.
« Les dindes et tous les autres animaux tués pour finir en repas ont la même capacité à ressentir la souffrance que les chiens qui partagent nos foyers. Comme eux, ils tiennent à leur vie et sont tout aussi terrifiés que ‘Rex’ le serait lorsqu’ils sont emmenés à l’abattoir, suspendus la tête en bas et égorgés, » déclare Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA pour l’Europe. « Nous demandons aux consommateurs de faire le lien entre la chair rôtie dans leur assiette et l’animal dont elle provient et de faire preuve de compassion envers tous les êtres en cette période de Noël, en choisissant de déguster un délicieux repas végan au lieu d’un cadavre ».
PETA dont la devise énonce notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour notre nourriture », et qui s’oppose au spécisme, l’idéologie postulant une prétendue supériorité de l’humain sur les autres animaux, rappelle que dans la nature, les dindes sont des parents protecteurs et attentionnés, qui aiment explorer, grimper aux arbres et peuvent même courir jusqu’à 40 kilomètres par heure. Les dindes sauvages vivent près de 10 ans, mais celles qui sont élevées pour l’alimentation sont généralement tués alors qu’elles n’ont que 12 à 15 semaines. Elles finissent leur courte vie à l’abattoir dans des conditions atroces qui seraient tout à fait illégales si on les faisait subir à un chien : elles sont suspendues à des crochets en métal puis gazées, ou plongées dans un bain électrifié pour les étourdir, mais elles sont souvent encore conscientes au moment où on leur tranche la gorge.
PETA propose gratuitement son « Guide du végan en herbe » et un livret de recettes gratuit et illustré pour les fêtes pour celles et ceux souhaitant faire preuve de compassion à Noël et tous les autres jours de l’année. Pour plus d’information, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur Facebook, X ou Instagram.
Contact :
Anissa Putois ; [email protected]
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