Nouvelle enquête : Louis Vuitton, Chanel, Hermès, Dior et d’autres grands créateurs de mode sont liés à la maltraitance de chèvres pour le cachemire
Le 12 juillet 2023
Nouvelle enquête : Louis Vuitton, Chanel, Hermès, Dior et d’autres grands créateurs de mode sont liés à la maltraitance de chèvres pour le cachemire
Chanel, Gucci, Dior, Hermès et Louis Vuitton sont impliqués dans une toute nouvelle enquête de PETA Asie tournées dans des exploitations de cachemire en Mongolie. On y voit des chèvres criant de terreur et de douleur quand leurs poils leur sont violemment arrachés afin de fabriquer des vêtements en cachemire vendus par ces maisons de haute couture. L’enquête sur l’un des fournisseurs de Lanificio Colombo (dont Prada, Burberry, Bottega Veneta et Max Mara sont également clients) révèle que les employés attachent les pattes des chèvres, les plaquent au sol et leur arrachent les poils avec des peignes métalliques acérés, un procédé qui peut durer jusqu’à une heure.
Lorsque les poils des chèvres adultes poussent moins, elles ne sont plus considérées comme rentables. Les employés leur frappent le crâne avec un marteau et les égorgent, les laissant convulser pendant qu’elles se vident de leur sang en agonisant durant plus de quatre minutes. Dans une autre exploitation, les employés castraient grossièrement des chevreaux sans traitements antidouleurs. Des photos sont disponibles ici.
« Ces entreprises tirent profit de la souffrance des chèvres et les clients n’ont aucune idée de ce que cette cruauté implique, » selon Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA pour l’Europe, le Royaume-Uni et l’Australie. « PETA demande à toutes les marques de mode d’arrêter de se cacher derrière des certifications trompeuses et de faire la transition vers du cachemire végan, luxueux et sans aucune cruauté animale. »
Deux des exploitations de chèvres visées par l’enquête fournissaient des entreprises qui se targuent de leur adhésion à la Sustainable Fibre Alliance (l’alliance pour la fibre durable) pour booster les ventes, même si son code de déontologie ne nécessite pas d’audits annuels des élevages ou l’utilisation d’antidouleurs lors de la castration ou de blessures provoquées lorsque les chèvres sont violemment maintenues immobiles et peignées. Sa déontologie considère même que traiter les animaux de manière « éthique » avant l’abattage est une recommandation, pas une obligation.
Les enquêteurs de PETA Asie ont aussi trouvé des morceaux de cachemire avec de la peau dessus. L’une des chèvres avait le pénis en sang, et une autre a été retrouvée morte le jour après qu’on l’a vue boiter.
PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements » s’oppose au spécisme, l’idéologie postulant une fausse supériorité de l’humain sur les autres animaux. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez-nous sur Facebook, Twitter ou Instagram.
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