PETA envoie une veste verte végane à Marine Tondelier

Le 12 juillet 2024

PETA envoie une veste verte végane à Marine Tondelier

Le groupe appelle la secrétaire d’Europe Écologie Les Verts de troquer sa célèbre veste en laine pour une alternative respectueuse des animaux et de la planète

C’est elle la véritable star des élections législatives – la veste verte de Marine Tondelier. Ayant appris que celle-ci est composée à 100% de laine, PETA s’est empressée d’envoyer une alternative végane à la femme politique. Dans une lettre accompagnant l’envoi, l’association lui demande de privilégier des vêtements véritablement verts en se défaisant des matières animales.

« Cela ne fait pas débat : polluante et provoquant la souffrance des moutons dont elle provient, la laine n’est pas une matière digne du NFP. Comme le montre un certain nombre d’enquêtes, la tonte est souvent un processus extrêmement violent, sanglant et terrifiant pour les moutons qui sont empoignés, plaqués à terre, mutilés et malmenés, » écrit Mimi Bekhechi, vice-président de PETA pour l’Europe, dans sa lettre à Marine Tondelier. « C’est pour cela que nous vous faisons parvenir une veste végane, dont la production est en accord avec votre programme éthique et écologique. »

À ce jour, PETA a diffusé 14 enquêtes  menées dans plus de 100 exploitations lainières en Europe, en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et en Australie (le plus gros exportateur de laine au monde), chacune montrant des maltraitances abjectes envers des agneaux et des moutons, dont des tondeurs piétinant la tête des animaux, leur assénant des coups de pied et de poing, ou les frappant au visage avec des tondeuses électriques. Les ouvriers sont généralement payés au volume et non à l’heure, ce qui les encourage à tondre le plus rapidement possible et conduit à une manipulation sans ménagement et à des blessures ouvertes.

La production de laine est également un véritable cauchemar écologique. Selon le rapport « Pulse of the Fashion Industry », la laine de mouton est l’une des cinq matières les plus polluantes. En tant que ruminants, les moutons sont, après les vaches, les plus gros émetteurs de méthane (un gaz à effet de serre), explique la lettre. L’élevage de moutons a des effets néfastes sur les écosystèmes environnants : les immenses troupeaux de moutons élevés par l’industrie de la laine produisent d’énormes quantités de fumier, qui polluent l’eau, la terre et l’air. Des études ont montré que le « trempage » des moutons, un cocktail toxique de produits chimiques utilisé pour débarrasser les moutons des parasites externes, peut empoisonner les cours d’eau voisins, tuer les poissons et mettre les populations locales à risque.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements » et qui s’oppose au spécisme, idéologie qui postule une fausse supériorité des humains sur les autres animaux, encourage les gens – peu importe leur appartenance politique – à agir pour ces doux animaux en refusant d’acheter de la laine, en vérifiant les étiquettes de vêtements et d’autres articles pour s’assurer qu’ils ne contiennent pas de composants issus de la souffrance d’êtres sensibles, et en se tournant vers des alternatives sans matières d’origine animale. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur Facebook, X ou Instagram.

Contact :
Anissa Putois ; [email protected]

 

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