PETA met au défi Hermès, LVMH et Kering de bannir les peaux exotiques
PETA met au défi Hermès, LVMH et Kering de bannir les peaux exotiques
Paris – « Quand Hermès prendra-t-elle au sérieux son besoin d’évoluer pour rester pertinente en utilisant uniquement des matières véganes durables et luxueuses qui n’impliquent pas la torture et l’abattage d’animaux exotiques ? » C’est la question posée fermement par PETA à Hermès , lors de l’assemblée générale des actionnaires. LVMH, propriétaire de Louis Vuitton, et Kering, propriétaire de Gucci, seront les prochains à répondre à l’appel de PETA, qui exhorte les grands couturiers à éliminer les peaux exotiques de leurs collections. Pour étayer son propos, l’association a également présenté un sac à main végan en cuir de mangue qui imite les motifs reptiliens – l’avenir de la mode – et LVMH et Kering peuvent attendre le même.
Les photos sont disponibles ici.
« Derrière chaque sac Louis Vuitton en peau de serpent ou chaque bracelet de montre Gucci en peau de lézard se cache un reptile sensible qui a subi une mort misérable », déclare Tracy Reiman, vice-présidente exécutive de PETA. « Les acheteurs d’aujourd’hui se soucient des droits des animaux et de la durabilité, et PETA appelle les créateurs à se mettre à la page, et à stopper l’effroyable massacre des animaux exotiques pour la mode. »
Une récente enquête du magazine Glamour a révélé qu’environ 73 % des membres de la génération Z s’identifient comme des défenseurs des droits des animaux – et pourtant Hermès, LVMH et Kering continuent d’utiliser des peaux exotiques dans leurs créations. L’année dernière, PETA Asie a révélé que des ouvriers d’un abattoir fournissant Gucci découpaient des lézards pleinement conscients jusqu’à 14 fois avant de les décapiter, et que des ouvriers de deux abattoirs fournissant LVMH frappaient des serpents avec des marteaux et les dépeçaient, alors qu’ils étaient probablement encore conscients. Et en 2021, le Kindness Project a publié des images montrant des crocodiles dans des fermes appartenant à Hermès en Australie, électrocutés, poignardés, abattus et mutilés avec des tournevis.
Les sympathisants de PETA organiseront une semaine d’action du 20 au 28 avril – coïncidant avec les assemblées générales de ces marques – notamment au cours de laquelle un « serpent » se débattra dans le sang devant le magasin phare de Louis Vuitton à Manhattan mercredi, et des affiches de l’artiste de rue Praxis montreront les victimes des industries de peaux exotiques près des magasins des trois sociétés à New York.
Dans un souci de répondre aux goûts des milléniaux et de la génération Z, des centaines de grands designers et détaillants ont abandonné les produits en fourrure, notamment Burberry, Prada, Chanel, Gucci, Donna Karan, Michael Kors, Versace et Saks Fifth Avenue. PETA demande maintenant aux fournisseurs de peaux exotiques de prendre ces mêmes mesures avant-gardistes.
PETA – dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements » – s’oppose au spécisme, la croyance que les humains sont supérieurs à tous les autres animaux. Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site de PETA ou suivre l’association sur Twitter, Facebook ou Instagram.
Contact :
Anissa Putois ; [email protected]
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