PETA met le feu à la Paris Fashion Week pour dénoncer l’impact environnemental du cuir
Le 28 février 2023
PETA met le feu à la Paris Fashion Week pour dénoncer l’impact environnemental du cuir
Une danseuse de feu a brandi des torches enflammées pour rappeler que la production de cuir détruit notre planète
Paris – En ce début de la Semaine de la mode parisienne, PETA a mis en scène un spectacle flamboyant avec la sulfureuse danseuse de feu Shamay, visant à braquer les projecteurs sur l’impact environnemental du cuir animal. Vêtue d’un harnais en cuir végan, elle a fait virevolter ses accessoires enflammés devant une pancarte en forme de planète indiquant : « La production de cuir consume la planète : consommez végan ! ».
Des photos de l’action sont disponibles ici, ici, ici, ici, ici et ici. [Crédit Fairshot / PETA]
« Notre planète ne fera pas long feu si nous continuons à faire usage de cuir, “matière” désastreuse pour l’environnement et ses habitants », déclare Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA en Europe. « Nous demandons à la Fashion Week et aux marques y participant de se défaire des peaux animales et de privilégier les cuirs végans et autres textiles innovants de plus en plus disponibles. »
En plus de provoquer la souffrance et la mort des plus d’un milliard d’animaux abattus pour le cuir chaque année (vaches, veaux, cochons, chèvres, mais aussi chiens et chats), cette industrie a des conséquences dévastatrices pour notre planète. Selon le rapport Pulse of the Fashion Industry, le cuir est la matière la plus nocive à l’environnement parmi les textiles, avec un impact deux fois supérieur à celui des fibres telles que l’acrylique et le polyester.
PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements » et qui s’oppose au spécisme, l’idéologie qui postule la supériorité de l’humain sur les autres animaux, rappelle que la tendance est au végétal, durable et écologique. Nombreuses sont aujourd’hui les entreprises et marques qui développent et utilisent des matières innovantes pour la maroquinerie, telles que l’Ultrasuede, le liège, ou les cuirs d’ananas (Piñatex), de champignon, de pomme (Appleskin), ou de raisin (Vegea).
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