PETA Royaume-Uni demande au maire de Séville d’interdire aux enfants d’assister à des corridas
Le 31 mai 2024
PETA Royaume-Uni demande au maire de Séville d’interdire aux enfants d’assister à des corridas
Séville – PETA Royaume-Uni a appris que la société de gestion de corridas Pages proposait des billets gratuits aux enfants de moins de 8 ans, une tentative désespérée visant à attirer de nouveaux spectateurs au massacre barbare de taureaux. En réponse à cela, l’association de protection animale a écrit une lettre à José Luis Sanz Ruiz, maire de Séville, pour lui demander d’introduire une législation interdisant aux enfants d’assister aux cruelles corridas.
« Le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies a clairement indiqué que les enfants devraient être protégés contre toute forme de violence, cela inclut la torture et la mise à mort de taureaux, » affirme Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA pour l’Europe. « Alors que des entreprises peu scrupuleuses s’en prennent à de jeunes gens, PETA demande au maire de les protéger en leur interdisant d’assister à des spectacles de tauromachie et en demandant à toutes et à tous de rester loin de ces spectacles sanglants et archaïques. »
Le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies (dont la convention a été ratissée par l’Espagne) reconnaît l’impact qu’assister à la violence envers les animaux peut avoir sur les enfants et déclare que « les enfants doivent être protégés contre toutes les formes de violence physique et psychologique et contre l’exposition à la violence, comme la violence domestique ou la violence infligée aux animaux. »
La lettre de PETA Royaume-Uni souligne que regarder des animaux être tués pour le divertissement humain peut profondément perturber de jeunes gens influençables, les rendant moins sensibles à la souffrance animale et leur enseignant que la vie d’autrui n’a pas de valeur et qu’il est acceptable (ou même agréable) d’infliger douleur et tourmente aux autres.
Lors d’une corrida typique, des assaillants à cheval enfoncent des lances dans le dos et le cou du taureau avant que d’autres attaquent son dos avec des banderilles, lui infligeant une douleur aiguë et limitant l’amplitude de ses mouvements. Lorsque le taureau est suffisamment affaibli par la perte de sang, un matador fait son apparition et tente de tuer l’animal en lui transperçant les poumons avec une épée. En cas d’échec, il lui tranche la moelle épinière à l’aide d’un couteau.
PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos divertissements, ni à leur faire subir la moindre autre forme de maltraitance » s’oppose au spécisme, l’idéologie postulant une fausse supériorité de l’humain sur les autres animaux. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur Facebook, X ou Instagram.
Contact :
Anissa Putois ; [email protected]
#