Photos : 100 manifestants presque nus projettent du « sang » au ciel pour souligner la torture des taureaux à Pampelune
PHOTOS : 100 MANIFESTANTS PRESQUE NUS PROJETTENT DU « SANG » AU CIEL POUR SOULIGNER LA TORTURE DES TAUREAUX À PAMPELUNE
Des militants du monde entier exigent la fin des corridas sanglantes
Pampelune, Espagne – En amont du lâcher de taureau qui a lieu durant la féria de San Fermín, près de 100 militants de PETA et d’AnimaNaturalis se sont réunis dans le centre de Pampelune aujourd’hui, ne portant guère plus que des fausses cornes de taureaux et des sous-vêtements noirs, avec les mots « Stop aux corridas » peints sur leurs corps. Simultanément et tout en protestant à voix haute, les militants ont cassé de fausses « banderilles » contenant de la peinture en poudre rouge au-dessus de leurs têtes, se couvrant ainsi et remplissant l’air autour d’eux de « sang ».
Des photos de l’événement sont disponibles ici, ici, ici et ici, et une vidéo est disponible ici.
« Les animaux doivent être respectés et protégés, au lieu d’être pourchassés par une foule qui les rabat dans une arène où ils seront tourmentés, poignardés et tués », déclare Cyril Ernst, porte-parole de PETA France. « Les corridas n’ont pas leur place dans une société civilisée. PETA incite les gens dans le monde entier à s’opposer à ce spectacle sanglant, et nous appelons Pampelune à rejoindre les 100 villes espagnoles qui l’ont déjà banni. »
PETA – dont la devise dit, en partie, que « les animaux ne nous appartiennent pas et que nous n’avons pas à les utiliser pour notre divertissement » – rappelle qu’avant l’encierro, les taureaux sont tourmentés à coups de bâtons pointus et de décharges électriques. Ces animaux glissent et trébuchent ensuite, lorsqu’ils sont poursuivis par des centaines de personnes le long des rues étroites de la ville, avant de finir dans l’arène. Là, jusqu’à huit hommes tourmentent, battent et poignardent chaque taureau avec des banderilles et des poignards jusqu’à ce qu’il soit affaibli par ses hémorragies. Ensuite, le matador abat le taureau épuisé à coups d’épée, et un bourreau cisaille la moelle épinière de l’animal. De nombreux taureaux meurent noyés dans leur propre sang lorsque le matador rate sa cible et que l’épée transperce leurs poumons au lieu de leur cœur. Souvent, les animaux sont paralysés mais toujours conscients quand on les attache avec des chaînes et qu’on les traîne hors de l’arène.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com.
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