Strasbourg : la « mascotte » des JO suit la Flamme Olympique pour dénoncer l’utilisation de peaux exotiques par son sponsor LVMH

Le 26 juin 2024

Strasbourg : la « mascotte » des JO suit la Flamme Olympique pour dénoncer l’utilisation de peaux exotiques par son sponsor LVMH

Strasbourg – Depuis plusieurs semaines, une mascotte des JO atypique suit de près la Flamme Olympique. Après Marseille et Bordeaux, c’est à Strasbourg que la Phryge élaborée par PETA (qui ressemble à quelques détails près à la mascotte officielle des Jeux) est apparue. L’action visait à dénoncer les pratiques cruelles de LVMH, partenaire principal de Paris 2024. Sur la mascotte aux yeux rouge sang on pouvait lire : « Les JO, sponsorisés par la cruauté animale ». Costumée ainsi, l’activiste de PETA s’est immiscée dans la foule à l’arrivée de la Flamme et a brandi d’une main un « cadavre » de crocodile et de l’autre un « sac ensanglanté » où était inscrit : « Louis Vuitton : stop aux peaux exotiques ».

Des photos de l’action sont disponibles ici, ici, ici et ici [crédit photo : Cédric Deligne]

« Ne vous laissez pas éblouir par la flamme olympique : LVMH continue de vendre des peaux exotiques, une véritable honte qui l’éloigne des valeurs olympiques d’amitié, de respect et d’excellence. L’entreprise tente de cacher qu’elle tire profit de l’écorchage à vif d’êtres sensibles, espérant que le public n’y verra que du feu, » déclare Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA pour l’Europe. « Si LVMH veut se montrer digne de son rôle et de son prétendu « esprit d’innovation exceptionnel », le groupe doit abandonner les peaux exotiques pour privilégier des textiles végans durables, éthiques et chics. »

Une enquête de PETA Asie dans les abattoirs qui fournissent LVMH en Indonésie montre des serpents gonflés avec de l’eau, frappés au marteau et coupés avec des rasoirs alors qu’ils sont probablement encore conscients. Les entités PETA ont également rendu compte de la manière dont l’industrie de la mode tranche le cou des crocodiles et enfonce des tiges en métal dans leur colonne vertébrale, décapite des lézards encore conscients à la machette et étourdit électriquement des autruches avant de les égorger devant leurs congénères terrifiées.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements », et qui s’oppose au spécisme (l’idéologie qui postule une fausse supériorité de l’humain sur les autres animaux) note que d’autres grands créateurs de mode comme Mulberry, Victoria Beckham, Chanel, Burberry, Diane von Furstenberg et Vivienne Westwood ont abandonné l’utilisation de peaux de reptiles ou d’autres animaux sauvages. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur Facebook, X ou Instagram.

Contact :

Anissa Putois ; [email protected]

 

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