Tartine et Chocolat ne vendra plus de fourrure !
Le 22 mars 2023
Tartine et Chocolat ne vendra plus de fourrure !
La marque de mode enfantine devient la dernière en date à confirmer auprès de PETA qu’elle abandonne cette cruelle matière
Paris – Moins de 24 heures après le lancement d’une campagne de PETA ciblant Tartine et Chocolat pour son utilisation de fourrure animale, l’entreprise a confirmé auprès de l’association qu’elle s’engage « à ne plus produire de fourrure dans [ses] collections futures ». Malgré plusieurs messages envoyés à la marque l’appelant à cesser de vendre des articles en fourrure, celle-ci refusait de répondre favorablement à cette demande, citant une réduction de l’utilisation de cette matière mais affirmant continuer de vendre « également des pièces en fourrure animale dans nos collections hiver, et ce, à la demande de nos marchés qui ont pour coutume de porter de la vraie fourrure ».
Aujourd’hui, après le lancement d’une action en ligne (qui a récolté près de 5000 signatures en environ 15 heures) une porte-parole de l’enseigne française – qui est présente dans 12 pays dans le monde – a déclaré auprès de PETA : « Tous les manteaux, bonnets… n’auront que de la fourrure synthétique[…] je vous confirme que cette décision est définitive et touchera également toutes les productions futures. »
« Nous sommes ravis que Tartine et Chocolat ait pris la décision éthique de renoncer enfin à la fourrure animale, qui implique de confiner, d’écorcher et de tuer des lapins, des renards et des raton-laveurs pour garnir les vêtements d’enfants qui seraient dévastés de savoir qu’ils portent des dépouilles », déclare James Fraser, chargé des relations avec les entreprises pour PETA France. « Cette décision de délaisser la fourrure en faveur des alternatives éthiques et de qualité qui existent de nos jours prouve que s’engager pour le bien-être animal est aujourd’hui un jeu d’enfant. »
Des enquêtes diffusées par PETA ont révélé que des renards étaient tués dans une chambre à gaz de fortune et que des lapins étaient suspendus et dépecés alors qu’ils étaient encore conscients. Les animaux piégés dans leur habitat naturel, comme les ratons laveurs, peuvent souffrir pendant des jours avant d’être matraqués à mort, électrocutés, gazés, noyés ou tués d’une autre manière violente.
Par ailleurs, le port de fourrure peut se révéler dangereux pour la santé, en particulier pour les enfants. Une étude du Bremer Umweltinstitut a révélé que la fourrure animale contient en quantités importantes des substances toxiques potentiellement cancérogènes, telles que le formaldéhyde, qui provoque des réactions allergiques et qui est considéré comme un carcinogène, ainsi que les éthoxylates, qui peuvent nuire à la production d’hormones et aux organes reproducteurs.
PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements », et qui s’oppose au spécisme, idéologie qui postule la supériorité de l’humain sur les autres animaux, rappelle que près de 90 % de la population française se déclare aujourd’hui contre le commerce de la fourrure et que la plupart des grands créateurs, marques et enseignes du monde entier – tels que Canada Goose, Balmain, et Chanel– se sont engagés à ne plus utiliser cette matière tâchée de sang. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur Facebook, Twitter ou Instagram.
Contact :
Anissa Putois ; [email protected]
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