« Touche pas à ma mer ! » une campagne PETA demande des droits pour les poissons, pas pour les pêcheurs
Le 13 mai 2021
« Touche pas à ma mer ! » une campagne PETA demande des droits pour les poissons, pas pour les pêcheurs
Les habitants marins des eaux de Jersey s’invitent au conflit sur les droits de pêche, « protestant » dans une affiche pour rappeler que la mer appartient aux êtres sensibles que sont les poissons
Granville – Dans un contexte conflictuel portant sur les restrictions post-Brexit interdisant l’accès aux eaux de Jersey aux pêcheurs français, PETA appelle à prendre en compte les poissons eux-mêmes, innocentes victimes au centre des tensions. Alors que les négociations reprennent entre la France et le Royaume-Uni, l’association demande « Des droits pour les poissons, pas pour les pêcheurs ». Par le biais d’une affiche que PETA cherche à placer dans le port de Granville, montrant un poisson manifestant avec une pancarte où l’on peut lire : « Touche pas à ma mer ! », l’association vise à rappeler que les poissons souffrent terriblement lorsqu’ils sont hameçonnés, écrasés dans des filets de pêche, arrachés aux profondeurs marines et éventrés sur les ponts des bateaux de pêche ou livrés à un étouffement long et agonisant.
« Au-delà d’un contentieux binational, cette situation devrait nous amener à prendre en considération les intérêts des poissons eux-mêmes, qui souffrent tout autant, qu’ils soient capturés et tués par des pêcheurs anglais ou français, » déclare Mimi Bekhechi, directrice des programmes internationaux de PETA. « Il est temps d’évoluer en parallèle avec les découvertes d’experts sur la sentience des animaux marins, et l’intérêt grandissant de notre société pour la cause animale. Le gouvernement a aujourd’hui la responsabilité d’accompagner les pêcheurs en difficulté dans leur reconversion vers des professions durables et éthiques. »
PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour notre nourriture » et qui s’oppose au spécisme, l’idéologie basée sur une fausse supériorité des humains sur les autres animaux afin de justifier leur exploitation, rappelle que les poissons sont des êtres sociaux qui peuvent se montrer joueurs et affectueux, sont astucieux, savent se servir d’outils et sont dotés d’une excellente mémoire et d’une grande capacité d’apprentissage. Comme le déclare la célèbre océanologue Dr. Sylvia Earle : « Chacun de ces poissons est un individu à part entière » et la vie de ces animaux a une valeur intrinsèque.
Pour plus d’information, rendez-vous sur PETAFrance.com.
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