Une narbonnaise rejoint des militants de PETA peints aux couleurs des drapeaux du monde entier, unis contre l’utilisation des animaux dans la mode

Le 22 juillet 2024

Une narbonnaise rejoint des militants de PETA peints aux couleurs des drapeaux du monde entier, unis contre l’utilisation des animaux dans la mode

Paris – À l’approche des Jeux olympiques de 2024, Iris Douzet, 35 ans et originaire de Narbonne, a rejoint quinze autres militants de PETA presque nus, chacun peint aux couleurs du drapeau d’une nation différente. Les activistes se sont rassemblés dans l’esprit olympique d’unité, de paix, de respect et d’amitié pour attirer l’attention sur les mauvais traitements et l’exploitation systématiques des animaux pour leur fourrure, leur cuir et leurs plumes – des maltraitances qui n’ont leur place nulle part dans le monde. Peinte aux couleurs de la France et brandissant une pancarte où on pouvait lire « Unis contre la cruauté envers les animaux » et « Pas de cuir, de plumes ni de fourrure ! », Iris s’est tenue sur la place de la République, à Paris.

Cette manifestation spectaculaire et colorée a rappelé à toutes et tous que loin d’être « fair-play », les industries qui élèvent et tuent des êtres sensibles pour leur peau devraient être une chose du passé.

Des photos de l’action sont disponibles ici, ici, ici et ici.

« Les Jeux olympiques sont synonymes de solidarité et de paix, ce qui en fait l’occasion idéale de rappeler au monde qu’exploiter les animaux pour leur peau est injuste et cruel », déclare Iris Douzet. « Tous les regards sont tournés vers Paris, la capitale mondiale de la mode, et nous appelons l’industrie à jouer franc jeu et à cesser d’enfermer, de matraquer et d’écorcher les animaux – parfois encore vivants – pour la fourrure, le cuir, les plumes et autres matières obtenues via leur souffrance. »

Les animaux dans les fermes à fourrure passent leur vie entière dans des cages exiguës et sales, où ils deviennent souvent fous à cause de leur confinement avant que les ouvriers ne les tuent avec du poison, du gaz, en leur brisant le cou ou en les électrocutant. Dans l’industrie du cuir, plus d’un milliard d’animaux par an sont enfermés dans des élevages industriel infernaux avant d’être emmenés à l’abattoir, où ils sont égorgés. Les oiseaux exploités pour leur duvet et leurs plumes sont privés de tout ce qui est important pour eux dans les industries de la viande et du foie gras ou sont douloureusement plumés vivants, leur arrachant parfois leur peau délicate – ce processus leur et infligé encore et encore jusqu’à ce qu’ils soient tués.

Alors que Paris est sous le feu des projecteurs à l’approche des Jeux Olympiques, PETA a organisé d’autres actions en faveur des animaux, dénonçant notamment l’utilisation de peaux d’animaux sauvages par la maison de couture de luxe et sponsor olympique LVMH en projetant une vidéo provocatrice sur certains des monuments les plus emblématiques de la ville, dont la Tour Eiffel et lors d’un défilé de mode Vogue World sur le thème des Jeux Olympiques sur la Place Vendôme.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements » s’oppose au spécisme, idéologie postulant une fausse supériorité de l’humain sur les autres animaux pour justifier leur exploitation. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur FacebookX ou Instagram.

Contact :

Anissa Putois ; [email protected]

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