Une nouvelle enquête de PETA Asie révèle que les vaches australiennes sont toujours massacrées vivantes en Indonésie

Le 10 avril 2024

Une nouvelle enquête de PETA Asie révèle que les vaches australiennes sont toujours massacrées vivantes en Indonésie

Une nouvelle enquête diffusée par PETA a révélé que des employés en Indonésie continuent à massacrer des animaux vivants en provenance d’Australie, et ce malgré les déclarations du gouvernement australien affirmant que cette pratique a cessé. Ces nouvelles images choquantes font suite à une enquête de 2021 dans laquelle PETA rendait compte de vache australiennes à l’agonie, se débattant alors qu’elles sont découpées vivantes dans des abattoirs, dont certains étaient approuvés par le système d’assurance qualité de la chaîne d’approvisionnement des exportateurs du gouvernement australien (ESCAS).

Les nouvelles images montrent deux vaches avec des boucles d’identification australiennes en train de se débattre sur le sol d’un abattoir après avoir été égorgées par des ouvriers. Les deux animaux donnaient encore des coups et l’une d’elles gargouillait alors qu’on les traînait par les pattes sur le sol sale puis qu’on les accrochait. L’une des vaches continuait à se débattre jusqu’à ce qu’un ouvrier l’égorge plus profondément. L’observateur a plus tard été surpris par les employés et emmené au commissariat de force. Là, les policiers ont confisqué la carte mémoire de sa caméra. Un avocat l’a aidé à récupérer la carte, mais les images pertinentes avaient été supprimées. PETA Asie a pu restaurer une partie des vidéos.

L’enquête de PETA Asie a révélé que certaines vaches en provenance d’Australie étaient envoyées dans des abattoirs en Indonésie où elles étaient simplement maintenues en place avant d’être égorgées. Crédits : PETA Asie

« Le gouvernement australien n’a rien fait pour mettre fin à la maltraitance endémique des vaches qu’il envoie par navire dans des abattoirs à l’étranger et qui se tordent de douleur et de terreur alors qu’elles sont violemment égorgées, » selon Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA pour l’Europe, le Royaume-Uni et l’Australie. « PETA appelle le public à prendre les choses en main et à mettre fin à sa complicité envers ce commerce répréhensible en refusant d’acheter la chair ou la peau d’animaux. »

Lors de l’enquête précédente diffusée par PETA, les observateurs avaient visité sept abattoirs sélectionnés de manière aléatoire, dont certains faisaient partie de l’ESCAS, et constaté que les bovins étaient placés dans des boîtes d’étourdissement et que les ouvriers leur tiraient dessus à plusieurs reprises à l’aide d’un pistolet d’abattage avant de les égorger. Mais ils ne les étourdissaient souvent pas correctement. Dans certains abattoirs, les vaches n’étaient pas étourdies du tout. Elles étaient simplement placées dans une boîte d’étourdissement approuvée par le gouvernement australien et directement égorgées. Un animal terrorisé dont la tête ne tenait plus qu’à une bande de chair donnait des coups frénétiques tandis qu’un ouvrier découpait la chair restante pour le décapiter. Les vaches encore conscientes étaient laissées dans une marre de leur propre sang, mettant jusqu’à 12 minutes pour mourir.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour notre nourriture » s’oppose au spécisme, l’idéologie postulant une fausse supériorité de l’humain sur les autres animaux. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur FacebookX ou Instagram.

Contact : 

Anissa Putois ; [email protected]

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