Victoire ! Claire’s confirme arrêter d’acheter des plumes d’oiseaux suivant des pressions de PETA États-Unis

Le 29 juillet 2024

Victoire ! Claire’s confirme arrêter d’acheter des plumes d’oiseaux suivant des pressions de PETA États-Unis

Après avoir été informée par PETA États-Unis des méthodes cruelles d’élevage et d’abattage des oiseaux pour leurs plumes, la chaîne de mode et d’accessoires Claire’s s’est engagée auprès de l’association à ne plus acheter de plumes pour ses articles et accessoires.

« Nous applaudissons la décision compatissante de Claire’s de retirer les plumes de ses rayons et demandons à tous les autres commerçants de suivre cet exemple, » déclare James Fraser, chargé des relations d’entreprise pour PETA France. « Les consommatrices et consommateurs soucieux du bien-être animal méritent mieux que d’avoir à payer pour le produit de la torture et de la cruauté. »

Les plumes utilisées pour la mode sont parfois arrachées par poignées à des oiseaux conscients et terrifiés, ou retirées à ceux tués pour leur chair ou pour leur peau. L’industrie des plumes contribue à soutenir l’industrie de la viande, car les plumes d’un oiseau peuvent être vendues à un prix beaucoup plus élevé que sa chair. Une enquête de PETA États-Unis dans les plus grandes entreprises d’abattage d’autruches au monde a révélé que des employés forçaient de jeunes oiseaux terrifiés à entrer dans des box où ils étaient étourdis électriquement, puis leur tranchaient la gorge sous les yeux de leurs congénères.

Des entreprises innovantes comme Blue District et ECOPEL proposent des plumes véganes durables confectionnées à partir de matières comme le bambou ou des fibres recyclées. Les semaines de la mode de Copenhague et de Melbourne ont toutes deux banni les plumes d’oiseaux sauvages des podiums. Parmi les créatrices et créateurs qui se sont engagés à ne jamais travailler avec des plumes, on note Patrick McDowell, Richard Malone, Felder Felder, mais aussi Stella McCartney, l’entreprise pionnière qui a été la première à s’engager à ne pas utiliser de plumes auprès de PETA Royaume-Uni.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements » s’oppose au spécisme, l’idéologie postulant une fausse supériorité de l’humain sur les autres animaux. Pour plus d’informations sur le travail d’investigation de PETA, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur Facebook, X ou Instagram.

Contact : 

Anissa Putois ; [email protected]

#