Victoire ! EGYPTAIR met fin au transport de singes vers les laboratoires suivant une campagne internationale de PETA

Victoire ! EGYPTAIR met fin au transport de singes vers les laboratoires suivant une campagne internationale de PETA

Paris – La compagnie aérienne EGYPTAIR a informé PETA États-Unis qu’elle ne transportera plus de singes d’Afrique et d’Asie vers des laboratoires aux États-Unis et ailleurs. Cela fait suite à une campagne intense de trois mois menée par les entités PETA dans le monde entier, qui a inclus des manifestations à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle ainsi que dans des aéroports à Londres, New York, Washington, Francfort et Manille ; les e-mails de plus de 100 000 soutiens des entités PETA ; des centaines d’appels téléphoniques ; et des publicités en ligne.

PETA Asie a également envoyé des T-shirts et des tasses à café arborant des illustrations appelant la compagnie aérienne à arrêter les cruelles expéditions de singes aux dirigeants d’EGYPTAIR et a envoyé une lettre ouverte à son PDG à tous les employés de l’entreprise. D’autres organisations, dont One Voice en France, Action for Primates au Royaume-Uni et Stop Camarles en Espagne ont également fait campagne pour mettre fin à ce transport sordide.

Des employés de l’industrie du transport aérien ont lancé l’alerte auprès de PETA États-Unis au sujet d’un envoi de 720 macaques transportés par EGYPTAIR du Cambodge à l’aéroport de JFK à New York le 30 avril. Des archives révèlent que la compagnie aérienne a transporté 5 000 singes aux États-Unis depuis mars.

« La décision d’EGYPTAIR épargnera à des milliers de singes d’être arrachés à leurs familles, parqués dans de minuscules caisses et expédiés dans le monde entier pour endurer la misère et la mort dans des laboratoires », déclare Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA. « Toute autre compagnie aérienne envisageant de se lancer dans ce commerce cruel devrait y réfléchir à deux fois – les entités PETA se tiennent prêtes à faire campagne contre toute autre compagnie aérienne qui aurait l’intention de tirer faire du profit aux dépens de singes transportés pour subir des expériences cruelles. »

En janvier, Kenya Airways a annoncé qu’elle mettait fin à son transport de singes vers des laboratoires seulement 24 heures après des discussions avec PETA États-Unis, et en juin, Air France a interdit cette pratique après une campagne d’une décennie menée à l’internationale par PETA.

Dans les laboratoires, les primates peuvent être mutilés, empoisonnés, privés de nourriture et d’eau, immobilisés de force dans des dispositifs de contention, infectés par des maladies douloureuses et mortelles, tourmentés psychologiquement et tués. Et le commerce et transport de macaques sauvages à des fins d’expérimentation présente un risque grave, potentiellement mortel, pour la santé publique et cause d’immenses souffrances aux animaux. Ces individus hautement sociaux et sensibles sont capturés dans la nature pour être envoyés dans des laboratoires ou des élevages industriels sordides, où beaucoup meurent de blessures et de maladies avant même d’être entassés dans de petites caisses en bois et confinés dans les soutes sombres et terrifiantes d’avions pendant plus de 30 heures.

Une espèce de singe qui était transportée par EGYPTAIR était le macaque à longue queue. Le mois dernier, l’Union internationale pour la conservation de la nature a fait passer le statut de conservation des macaques à longue queue et à queue de cochon de « vulnérable » à « en voie de disparition ». L’exploitation de ces espèces autrefois abondantes dans le cadre du commerce international d’espèces sauvages à des fins d’expérimentation est un facteur majeur de l’effondrement dramatique de leurs nombres dans la nature.

Cette victoire rendra plus difficile l’exploitation des primates par les expérimentateurs, mais en ce moment même, les animaux qui souffrent dans les laboratoires ont besoin que tout le monde agisse pour la fin de l’expérimentation animale dans l’UE.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos expérimentations », s’oppose au spécisme, l’idéologie postulant une fausse supériorité de l’humain sur les autres animaux afin de justifier leur exploitation et leur marchandisation. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur Facebook, Twitter ou Instagram.

Contact :

Anissa Putois ; [email protected]

 

#