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28 octobre 2015

VICTOIRE ! LE PARLEMENT EUROPÉEN VOTE LA FIN DES SUBVENTIONS À LA TAUROMACHIE 

Il s’agit d’une grande avancée dans la campagne pour faire cesser la barbarie tauromachique

Strasbourg – L’heure est à la fête dans les bureaux de PETA du monde entier après avoir appris la nouvelle qu’une très nette majorité des députés européens (438 sur 687) ont voté en faveur d’un amendement qui prévoit de mettre fin à l’attribution de plus de 100 millions d’euros de subventions de l’UE à la sanglante industrie tauromachique. Le rapport « Toros & Taxes » de 2013 rédigé par des députés européens espagnols concluaient : « Sans un tel soutien, [la tauromachie] serait au bord de la faillite ».

PETA, aux côtés d’autres organisations de protection animale (particulièrement en Espagne), mène campagne depuis des années pour mettre un terme à ces spectacles archaïques au cours desquels des milliers de taureaux sont lentement torturés et tués chaque année. Avant le vote, PETA Royaume-Uni a écrit à tous les députés européens pour les appeler à prendre la bonne décision en soutenant l’amendement du député européen néerlandais Bas Eickhout, et des dizaines de milliers d’Européens ont signé la pétition de PETA ou celles de ses affiliées internationales. Aujourd’hui, PETA était devant le parlement européen de Strasbourg pour s’assurer que les députés européens avaient bien reçu le message.

 « Cette décision qui revêt une très grande importance pourrait donner le signal pour que le coup de grâce soit donné à une industrie tauromachie moribonde » déclare Cyril Ernst, porte-parole de PETA France. « Tourmenter des taureaux en guise de divertissement n’est pas concevable au XXI^ème siècle, et aujourd’hui nous nous sommes soudainement rapprochés du moment où ce passe-temps cruel sera relégué au passé. »

Au cours d’une corrida typique, des hommes montés sur des chevaux aux yeux bandés enfoncent des lances dans les muscles du dos et de la nuque du taureau. Cela altère sa capacité à relever la tête. Ces hommes fouillent les chairs de l’animal avec leurs lances pour provoquer une perte de sang importante. Ensuite, les banderilleros, à pied, font leur apparition et détournent l’attention du taureau en plantant des banderilles – des tiges aux couleurs vives dont l’extrémité est équipée d’un harpon – dans son dos, lui infligeant une immense douleur et affaiblissant davantage l’animal. Pour finir, le matador provoque enfin l’animal épuisé et mourant au cours d’ultimes assauts puis essaie de le tuer avec une épée. S’il manque son coup, un tueur est appelé à la rescousse pour poignarder l’animal. Le tueur est censé sectionner la moelle épinière, mais même cela peut ne pas fonctionner correctement (et c’est d’ailleurs souvent le cas). Le taureau reste alors conscient mais paralysé tandis qu’on l’enchaîne par les cornes et qu’on le traîne hors de l’arène. Parfois, on lui coupe les oreilles avant qu’il soit emmené.

Il n’y a pas d’excuse qui pourrait justifier de torturer, de blesser et de massacrer des animaux sensibles au nom du divertissement.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com.

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