Vidéo : une agence dépense des millions à terrifier des singes avec des « serpents » et des « araignées »
Le 27 février 2020
VIDÉO : UNE AGENCE DÉPENSE DES MILLIONS À TERRIFIER DES SINGES AVEC DES « SERPENTS » ET DES « ARAIGNÉES »
PETA États-Unis exige que les Instituts américains de la santé (NIH) mettent fin à trois décennies d’expériences de peur provoquée à des singes dont le cerveau est délibérément endommagé
Paris – PETA États-Unis vient de publier des séquences vidéo inédites obtenues par le biais du Freedom of Information Act (loi d’accès à l’information) montrant des singes dont le cerveau a été endommagé se faire terroriser avec des serpents et des araignées en caoutchouc dans un laboratoire des National Institutes of Health (NIH) dans le Maryland, aux États-Unis.
Au cours des 30 dernières années, ce laboratoire des NIH a reçu des dizaines de millions de dollars de contribuables – plus de 36 millions de dollars au cours des 13 dernières années seulement – pour ces soi-disant expériences de « psychologie ». Loin du regard du grand public, des vivisecteurs ont entaillé la tête de singes, scié une partie de leur crâne pour exposer le cerveau, puis y ont injecté des toxines pour causer des lésions cérébrales permanentes et traumatiques. Chez certains singes, ils aspirent ou brûlent une partie du cerveau. Ils sont placés seuls dans une petite cage en métal, et les expérimentateurs les effraient délibérément avec des serpents et des araignées en caoutchouc, des serpents mécaniques en bois et de fausses araignées sauteuses. Finalement, les animaux sont tués. Après trois décennies à tourmenter et à tuer des singes, le laboratoire n’a pas développé un seul traitement ni remède utile à l’humain.
PETA États-Unis exige que les NIH ferment ce laboratoire, mettent fin à ces tests et redirigent ces sommes vers des méthodes de recherche efficaces, qui n’impliquent pas d’animaux, et qui soient véritablement utiles aux humains.
« Alors que les Américains attendent des remèdes contre des maladies mortelles, la principale agence de santé de ce pays aspire des parties du cerveau des singes et les effraie à l’aide de « serpents » et « d’araignées » », déclare Mimi Bekhechi, conseillère campagne pour PETA. « PETA appelle les NIH à fermer cet horrible laboratoire et à envoyer les singes survivants dans des sanctuaires. »
Tous les primates craignent naturellement les serpents, et pendant ces expériences, les singes réagissent en se figeant, en se détournant, en secouant la cage ou en montrant des signes de soumission.
PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos expérimentations », souligne que des expériences similaires sur des singes ont été menées en France, au cours desquelles des singes sont immobilisés avant que l’on opère sur leur cerveau leur y insère parfois des électrodes. Les expérimentateurs les exposent ensuite à des stimuli destinés à les effrayer, tels que de fortes explosions sonores et des apparitions soudaines de cobras en plastique réalistes.
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