« Vos aliments sont-ils le produit d’un viol ? » la nouvelle campagne pro-féministe de PETA appelle à réfléchir avant de manger
« VOS ALIMENTS SONT-ILS LE PRODUIT D’UN VIOL ? » LA NOUVELLE CAMPAGNE PRO-FÉMINISTE DE PETA APPELLE À RÉFLÉCHIR AVANT DE MANGER
L’association dénonce le viol à répétition des femelles dans le système de production de la viande et des produits laitiers
Paris – Immobilisées dans des « cages de contention », inséminées de force par un pistolet d’insémination et séparées de chacun de leurs petits ; voici quelques exemples d’abus quotidiens subis par les femelles dans les élevages industriels. Ces maltraitances ont poussé PETA à demander aux gens de s’opposer à toute exploitation sexuelle et abus violents envers toutes les femelles, indépendamment de leur espèce.
Parce que les vaches ne produisent du lait que pour nourrir leurs veaux, les éleveurs leur font subir des gestations à répétition à partir de l’âge de la maturité sexuelle en les inséminant de manière artificielle – pendant qu’elles sont maintenues en place par un dispositif que l’industrie surnomme une « cage de contention ». Les veaux sont arrachés à leurs mères dès la naissance, provoquant chez la mère, qui pleure son bébé durant des jours, et chez le nouveau-né une détresse immense. Les veaux mâles sont tués pour la viande et les femelles sont condamnées à la même exploitation reproductive que leurs mères.
Les truies gestantes sont emprisonnées dans des cages si minuscules qu’elles ne peuvent même pas se retourner ni s’allonger confortablement. Après avoir mis bas, la mère et ses petits sont confinés dans des enclos métalliques au sol bétonné – dites « cases de gestation » – jusqu’à ce que les bébés soient emmenés à l’abattoir.
Les dindes ne peuvent plus s’accoupler car elles sont manipulées génétiquement de façon à grandir si rapidement (un bébé humain de 18 mois qui grandirait à la même rapidité pèserait 680 kilos) qu’elles deviennent physiquement incapables d’avoir des rapports sexuels. Aujourd’hui, chaque dinde qui naît dans l’industrie de la viande provient d’une femelle inséminée de force.
« Ceux qui abhorrent le viol et les autres abus similaires doivent savoir que le viol de femelles est au cœur de l’industrie de la viande et des produits laitiers », déclare Isabelle Goetz, porte-parole de PETA France. « Devenir végan est l’un des moyens les plus puissants de rejeter la violence sexuelle et l’exploitation organisée du système de reproduction féminin. »
Au-delà des pratiques courantes de ces industries, les affiliées de PETA ont révélé de nombreux cas d’employés commettant des actes d’abus sexuels extrêmes, dont l’un qui a enfoncé une barre en métal dans le vagin d’une truie et un autre qui a fait mine de violer une dinde après avoir fourré ses pattes et sa tête dans une manille.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur PETAFrance.com ou ici.
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