Les animaux élevés pour leur lait

Les vaches sont des animaux doux et intelligents, qui, si on leur laisse cette chance, élèveront et protègeront leurs veaux et formeront des relations à vie avec leurs congénères. Mais dans les fermes laitières, les vaches sont confinées dans un espace extrêmement restreint et connaissent des existences particulièrement malheureuses, pendant que les humains qui boivent leur lait augmentent leur risque de développer des maladies cardiovasculaires, du diabète, certaines formes de cancer, et bien d’autres affections.

Violences dans les élevages

Traitées comme des machines à produire du lait, les vaches laitières du monde entier sont manipulées génétiquement et reçoivent régulièrement des antibiotiques et des hormones. Leurs veaux leur sont retirés après seulement une journée, un déchirement et une souffrance aussi forts pour la mère que pour son veau. Souvent les mamans vaches meuglent et cherchent leurs petits pendant plusieurs jours après qu’ils leur ont été arrachés.

Les vaches élevées pour produire du lait passent leur vie entière debout sur des sols en béton. Elles sont sélectionnées génétiquement et nourries avec des aliments non-naturels et riches en protéine pour leur faire produire une plus grande quantité de lait. En moyenne, les vaches françaises produisent trois fois plus de lait qu’en 1970. Les vaches souffrent ainsi fréquemment d’inflammations douloureuses de leurs pis, ou mammites. C’est pourquoi l’on retrouve des niveaux plus élevés de pus et de bactérie dans leur lait.

L’effort des grossesses continues épuise les vaches et les rend souvent boiteuses. Lorsqu’elles sont exténuées et ne peuvent plus produire les grands volumes de lait que l’on exige d’elles, elles sont envoyées à l’abattoir et tuées.

Chèvres et brebis

Les vaches ne sont pas les seules victimes de l’industrie laitière : d’autres animaux sont aussi élevés pour leur lait et subissent le même traitement atroce, et, après des années de maltraitance, la même mort violente dans des abattoirs industriels.

Les chèvres et les brebis, qui sont connues pour être des mères attentionnées et patientes, sont également continuellement inséminées artificiellement. Elles subissent le traumatisme de se voir arracher leurs petits seulement quelques heures après la naissance. En France, de nombreuses fermes élèvent les chèvres de manière intensive sans accès à un pâturage. Les animaux y sont emprisonnés leur vie entière et sont reliés à des machines à traire. Comme pour les vaches, les chèvres et les brebis ont fréquemment des pis douloureux et infectés.

Lait et santé humaine

Si la souffrance inutile de 3.6 millions de vaches françaises n’était pas suffisamment terrible, le lait est en plus mauvais pour notre santé. Le lait de vache est adapté aux besoins nutritionnels des veaux, qui ont quatre estomacs et prennent des centaines de kilos en l’espace de quelques mois, pesant parfois près de 500 kilos avant d’atteindre 2 ans. Pour les humains, le lait est riche en gras, est un allergène courant et est lié à de nombreuses maladies. Des études médicales montrent par exemple que le lait peut en fait augmenter le risque d’ostéoporose chez les femmes.

Ce que vous pouvez faire

Heureusement, il est possible de trouver tous les nutriments dont vous avez besoin sans faire souffrir les vaches. Les laits et boissons végétales fortifiées, tel que le lait de soja ou d’amande, fournissent du calcium, des vitamines, du fer, du zinc et des protéines et ne contiennent pas de cholestérol. Encore mieux, ils sont produits sans cruauté !

soja pousses

 

Les faits

  • La durée de vie naturelle d’une vache est d’environ 25 ans, mais la plupart des vaches de fermes laitières sont abattues à seulement 6 ans.
  • Boire du lait soutient l’industrie cruelle du veau. Les veaux mâles nés de vaches laitières sont généralement élevés pour leur viande.
  • Les humains sont la seule espèce à boire du lait après l’enfance ou à boire du lait d’autres animaux.
  • Les fermes laitières ont un énorme impact sur l’environnement et comptent pour 4 % de l’émission totale de gaz à effet de serre.
  • Des cornes pousseraient naturellement sur la plupart des vaches laitières. Mais les fermiers détruisent leur tissu corné avec des fers brulants, des produits chimiques caustiques ou des scies manuelles, souvent sans aucune anesthésie.